Aide aux personnes concernées

La violence domestique est souvent un sujet tabou. Les hommes peuvent être touchés aussi bien que les femmes et les enfants. Il faut du courage et de la force pour briser le silence. Faites le premier pas et demandez de l’aide. Dites non à la violence domestique!

Les enfants également concernés

Les enfants sont souvent touchés par la violence domestique. Ils voient, entendent et ressentent la violence. Ils sont souvent très anxieux, se sentent impuissants et ont honte. Les enfants concernés grandissent dans un climat de menace et d’insécurité, ce qui peut fortement affecter le développement normal d’un enfant. La confrontation à la violence domestique est une forme de violence psychique à l’égard de l’enfant.

Enfants victimes

Lorsque des enfants sont eux-mêmes exposés à des agressions violentes (violence physique et/ou sexuelle), on parle de maltraitance infantile. En Suisse, la moitié des enfants sont victimes de violence dans leur éducation. Un enfant sur cinq souffre de violences graves. Un enfant sur sept est victime d’abus sexuels. Les conséquences pour les enfants concernés sont souvent graves.

La spirale de la violence

La spirale de la violence désigne une série caractéristique de schémas de comportement, résumés sous la forme d’une montée de tension dans la relation suivie d’une explosion de violence. Il s’ensuit parfois des remords et peut-être aussi une réconciliation temporaire. Après cette phase, la tension reprend et la spirale continue de tourner. Typiquement, il est souvent extrêmement difficile pour les personnes impliquées de sortir de ce schéma sans aide extérieure.

Mesures de protection et d’éloignement

L’objectif premier de la police est de mettre un terme à la violence et de protéger la victime. Les personnes concernées sont entendues séparément sur l’incident et des mesures immédiates sont prises en conséquence. Pour protéger une victime de violence domestique, la police de Zoug peut ordonner une expulsion, une interdiction de retour ou une interdiction de contact à l’encontre de l’auteur des violences pour une durée maximale de 10 jours.

Porter plainte

Toutes les interventions policières ne donnent pas lieu à un dépôt de plainte. Si la police constate des actes délictueux, le législateur prévoit une distinction entre un délit poursuivi sur plainte et un délit poursuivi d’office. Les personnes concernées seront informées de la suite à donner par la police en fonction de la situation.

Aides proposées

À la maison aussi, on a le droit d’être protégé contre la violence. Si vous vous trouvez dans une situation menaçante, mettez-vous à l’abri et appelez immédiatement le numéro d’urgence de la police 117. Contactez sans tarder le service de violence domestique de la police zougoise ou un autre service de conseil.